Roustam Raza : Le mamelouk de Napoléon .




Roustam Raza est né vers 1782 à Tiflis, en Géorgie. Il est le sixième enfant d’un négociant arménien, Roustam Honan, et d’une Géorgienne, Bouchid-Vari. Il est âgé de 2 ans lorsque sa famille regagne Aperkan en Arménie, terre natale de son père. Roustam y grandit jusqu’à l’âge de 13 ans. Sa famille est ensuite dispersée lors de la guerre entre Perses et Arméniens. Il est alors enlevé et vendu comme esclave à 7 reprises. En 1797, il est acheté à Constantinople par Sala-Bey, l’un des 24 gouverneurs de l’Égypte. Celui-ci l’affranchit et l’intègre dans son corps de cavalerie de mamelouks. A sa mort, il passe au service du sheik El Bekri au Caire, ami du général Napoléon Bonaparte. Peu avant le retour en France de ce dernier, en août 1799, il postule pour passer à son service et est accepté. Dès lors, sa vie bascule : il va suivre comme son ombre le 1er Consul, puis l’Empereur, à travers toute l’Europe, pendant 15 ans. Il fait fonction de garde du corps et caracole en tête des cortèges de parade en superbe costume oriental (notamment lors du Sacre en 1804). Le 1er février 1806, au retour de la campagne d’Austerlitz, Roustam épouse à Paris Alexandrine Douville, fille du 1er valet de chambre de l’impératrice Joséphine.

Roustam est l’un des rares personnages du Premier Empire à avoir participé à toutes les campagnes, d’Espagne en Russie. Il est présent sur d’innombrables peintures du XIXe siècle, le plus souvent aux côtés de son illustre maître.

Il quitte Napoléon 1er au lendemain de sa tentative de suicide au poison, après son abdication de 1814, effrayé à l’idée de pouvoir être accusé de tentative d’assassinat pour le compte de l’Angleterre. Lors des Cent-Jours, l’année suivante, il se propose de nouveau pour le service de l’Empereur, mais celui-ci, qui n’a pas compris son départ l’année précédente, le fait éconduire.

Roustam et son épouse finissent leurs jours à Dourdan (Essonne). Leur maison est devenue l’école G Leplâtre. C’est là que Roustam s’éteint le 7 décembre 1845. Roustam a laissé des Souvenirs écrits, retrouvés et publiés un demi-siècle plus tard par René Cottin





Les Arméniens en France ( III ): Pont des Arméniens ou des Arméniers



Arménier : Armenien dans le dictionnaire Provençal .





Suite à la demande de construction d'un pont par les habitants de l'île de l'Oiselet en 1922, le projet de l'ingénieur Backes est retenu pour la partie métallique et celui de Bourelly pour les maçonneries. Commencés en 1925, les travaux s'achèvent en 1926. L'ouvrage consiste en une passerelle suspendue semi-rigide à une seule travée de 157, 50 mètres de portée entre le parement des culées. Le tablier, à profil longitudinal parabolique, est supporté par des poutrelles métalliques retenues par trois fils de longerons. La chaussée, en madriers de chêne boulonnés, est revêtue d'un platelage jointif en planches de sapin. Devenu obsolète, le pont est interdit à la circulation et remplacé par une chaussée empierrée.

Localisation : ( Sorgues ,dep 84) ( Image Google Earth )




D'autres images : Région Paca

Sources
Etudessorguaises.fr

Les Arméniens en France ( I ) : Le graffito de la Cathédrale de Bourges




( photo : Amis de la cathédrale de Bourges )

C’est une inscription gravée en caractères arméniens sur un pilier de la nef gauche en montant vers le choeur.
( Réf : Extrait du bulletin du diocèse de Bourges , 1872)

elle se compose de treize caractères formant trois mots en deux lignes... La première ligne contient un seul mot, Sarqis (Sargis = Serge)... la deuxième ligne contient deux mots : l’un TZARRAH, qui veut dire serviteur, ’autre, en abrégé, AZZEDOUTZO, qui veut dire de Dieu. L’histoire arménienne mentionne le passage de quelques Arméniens en France, vers le XIIe siècle. Ce serait donc à cette époque que remonterait l’inscription dont il s’agit, et qui constaterait le passage de Sarqis, serviteur de Dieu, alors qu’on édifiait la cathédrale de Bourges.
( Réf : Mosaïque orientale , macler 1907 )

Voir aussi : Armenews


Site des amis de la cathédrale de Bourges : http://www.amis-cathedrale-bourges.com

Les Arméniens en France ( IX ) : L'Orléanais à l'époque de Charlemagne

Cette église construite entre 803 et 806 dans le centre ville, une des plus anciennes églises de France, est l’œuvre d’un architecte arménien, Odo le Messin.




Théodulf, un réformateur. C'est en 771 que le royaume franc retrouve son unité sous l'autorité de Charlemagne, fils aîné de Pépin le Bref et petit-fils de Charles Martel. Vers 794, Charlemagne choisit comme capitale Aix-la-Chapelle et étend ses conquêtes en Germanie et en Italie. Situé sur la Loire moyenne,

La suite : Loiret.fr

Les Arméniens en France ( IV ) : Le théatre français et les Arméniens






Paul Scarron et les Arméniens :

En 1653 , Paul Scarron ecrivit une pièce de théatre : Don Japhet d'Arménie, 1653 , comédie en cinq actes et en vers, dédiée au roi.
Cette comédie de Paul Scarron a fait partie du répertoire de la troupe de Molière durant les années 1659-1665.
Elle a été jouée à trente-et-une reprises, selon le Registre de Lagrange.

On en retrouve la trace dans plusieurs pièces de Molière.


Cette pièce fut jouée devant le Roi en 1721 .

PDF : PDF 


Molière et les Arméniens :
Dans la pièce de théatre "L’Étourdi, ou le Contre-Temps" ,
Acte IV , Scène 2 :
TRUFALDIN "J'ai, je ne sais pas où, vu quelque ressemblance , De cet Arménien."

MASCARILLE
"
Oh! cerveau malhabile!
Vous ne l'entendez pas: il veut dire Tunis,
Et c'est en effet là qu'il laissa votre fils;
Mais les Arméniens ont tous par habitude,
Certain vice de langue à nous autres fort rude:
C'est que dans tous les mots ils changent nis en rin,
Et pour dire Tunis, ils prononcent Turin.
"



Sources : http://moliere.paris-sorbonne.fr/base.php?Don_Japhet_d'Arménie , http://www.site-moliere.com/pieces/etour402.htm


Polyeucte de Corneille :
Résumé :

L'action de cette tragédie historique se situe en Arménie, au IIIe siècle après Jésus-Christ, lors de la persécution des chrétiens par l'empereur romain Decius. Corneille évoque les conséquences de la conversion au christianisme de Polyeucte : conséquences psychologiques et sociales pour le converti lui-même, qui doit rompre avec ses attaches humaines, et conséquences politiques puisqu'il est le gendre du gouverneur romain, Félix.

C'est aussi l'occasion pour Corneille de nous offrir des scènes d'amour conjugal entre le héros et sa femme, Pauline. Elle-même est aimée par un noble chevalier romain, Sévère, et Polyeucte, condamné au martyre, est prêt à confier sa tendre épouse à cet homme de bonne volonté : on retrouve ici le thème du dilemme cornélien.

Le tragédien fait véritablement œuvre de théologien en nous montrant les diverses formes de conversions : progressive chez Pauline, qui finit par adhérer au Christ en assistant au supplice de son mari ; instantanée et quasi miraculeuse, chez Félix.



Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Polyeucte


Nicomède de Corneille :
Résumé :

Nicomède est une tragédie de Pierre Corneille représentée pour la première fois en 1658.

Cette pièce trouve sa source dans un écrit de Justin sur la politique de Rome envers ses alliés, notamment les petits souverains d’Orient. L’ardente actualité du poète dramatique en pleine Fronde, lui inspire cette pièce fondée sur un affrontement entre idéaux aristocratique et politique, entre le héros et l’État.

Cette tragédie met en scène deux frères, Nicomède et Attale, nés du même père, Prusias, roi de Bithynie. Attale, fils issu de l’union avec Arsinoé, seconde épouse de Prusias, a été élevé à Rome d’où il est revenu récemment. Arsinoé, ambitieuse qui règne à la cour et domine son mari, déteste Nicomède et veut placer son jeune fils sur le trône à la place de l’aîné. De plus, Laodice, jeune reine d’Arménie confiée à Prusias par son père, est aimée des deux frères mais porte sa préférence sur Nicomède.

Le peuple se révolte et réclame Nicomède comme roi, celui-ci ayant été victime d’Arsinoé qui l’éloigne en le mettant aux mains de Rome, en la personne de Flaminius. Cependant, un inconnu met fin à sa captivité. Prusias et Flaminius préférant fuir, Arsinoé se retrouve seule lors du retour du prince-héros. Les deux autres décideront in extremis de revenir pour mourir avec elle mais Nicomède choisit de leur pardonner.

Dénouement : l’homme mystérieux qui a libéré Nicomède n’est autre qu’Attale, il est celui qui dénoue les fils de l’intrigue mais tout le mérite retombe néanmoins sur Nicomède. Nicomède se rapproche du trône, prend peu à peu les rênes du pouvoir face à un Prusias qui les lâche malgré lui mais clôt la pièce sur une réplique proche du comique, ce qui fait de lui un roi sans aucune crédibilité. Les portes sont alors ouvertes à Nicomède qui grâce à sa générosité gagne le pouvoir et l’amour de Laodice. La paix familiale rétablie semble toutefois très peu sincère.

Nicomède, à cause de ce dénouement heureux, n’est parfois pas considérée comme une authentique tragédie.


Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicom%C3%A8de_(Corneille)

Les Arméniens en France ( VII ) : La grotte de Saint-Grégoire l’Arménien (Pithiviers)

Statue de saint Grégoire d'Arménie :




Le tombeau où fut enterré saint Grégoire de Nicopolis au Xe siècle est l'église Saint-Martin-Le-Seul à Bondaroy dans le Loiret, une église carolingienne du IXe siècle bien conservée. « Les pèlerinages de la grotte où Saint-Grégoire a vécu et de la petite église de Saint-Martin-le-Seul sont très fréquentés — Le mardi de Pâques il s'y fait une grande procession — Tout le clergé et un grand nombre de personnes de Pithiviers s'y rendent dès cinq heures du matin, portant les Saintes Reliques et chantant l'office pendant le trajet »1.

Un pèlerinage y a encore lieu annuellement organisé par le monastère orthodoxe des saints Grégoire l'Arménien et Martin le Seul ; en 2010, le pèlerinage annuel de saint Gregoire de Nicopolis a eu lieu de le 5 juin.




Sources / informations :
Acam
Pelerinage orthodoxe
Wikipedia

Les Arméniens en France ( VI ) : le retable des Dix Mille Martyrs ( Crozon , Bretagne )



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Eglise Saint-Pierre (XVIème siècle), restaurée en 1866 et en 1901. L'édifice comprend une nef avec bas-côtés de quatre travées, un double transept et un choeur à chevet polygonal. Le clocher en kersanton remonte à 1866. Le portail Sud, qui a été remployé, date du début du XVIIème siècle. De l'ancienne église, on a conservé la chaire à prêcher (de la fin du XVIIème siècle et oeuvre du sculpteur Louis Bariou de Quimper), des fragments d'un retable du Rosaire (oeuvre de Maurice Le Roux, en 1664) et un magnifique retable à volets. Le retable, en bois sculpté, peint et doré, dit "des dix mille martyrs" (XVI-XVIIème siècle) retrace en 27 panneaux le crucifiement sur le mont Ararat, en Arménie des soldats de la légion thébaine, l'an 120 de l'ère chrétienne, sous le règne de l'empereur Adrien. La chaire à prêcher date de 1679-1680. La sacristie date du XVIIIème siècle. L’un des reliquaires date de 1519 (il a été fait faire par Hervé Gouzien, recteur de Crozon en 1516) et l’autre du XVIIème siècle. L’autel date de 1664. Les orgues datent de 1680-1690. L'église renferme une pierre tombale du XVème siècle aux armes de la famille Provost de Treberon et Guipronvel. Une autre pierre tombale du XVème siècle est aux armes de la famille Maralach, seigneurs de Keramprovost. Les vitraux modernes sont l'oeuvre des ateliers nantais F. Razin. On y trouve une statue de la Vierge-Mère, de saint Corentin et saint Jean Discalceat ;
Ces martyrs, ce sont dix-mille soldats chrétiens crucifiés sur le mont Ararat, en Arménie, sous le règne d'Adrien, 120-138. Leur histoire est racontée en détail dans les grands Bollandistes et dans les petits Bollandistes de Mgr. Guérin, à la date du 22 Juin, et toute cette légende est retracée dans un grand retable à volets comprenant 25 panneaux, plus 4 autres où sont représentés les quatre Evangélistes. On y voit les apprêts et les péripéties du combat des troupes romaines contre les barbares ; la retraite sur le mont Ararat de 9,000 soldats, sous la conduite d'Acare, leur chef, pour ne pas sacrifier aux idoles et se soumettre à la loi chrétienne ; l'adjonction de mille autres de leurs compagnons, qui porte leur nombre à dix mille ; leur condamnation ; leurs différents supplices : lapidation, flagellation, couronnement d'épines, marche, pieds nus, sur un terrain hérissé de pointes de fer ; lacération de leurs flancs et de leurs poitrines par des piques et des javelots ; et enfin, crucifiement de la troupe entière sur la montagne, exécution à laquelle on employa trente mille soldats changés en bourreaux. Cette œuvre de sculpture, sans être d'une grande correction, est tout à fait remarquable par le style, le groupement, le caractère, le costume et l'expression des personnages. M. le docteur Corre en a publié une description détaillée dans l'Echo paroissial de Brest, année 1901, nos 169-173, et il est porté à l'attribuer au commencement du XVIème siècle, à l'époque de la Reine Anne.




Source : Acam

Photo : Wikipedia

Les Arméniens en France ( VIII ) : Le Hameau des Arméniens ( 63330 , Pionsat)


"LES ARMENIENS" UN VILLAGE D'AUVERGNE
Le hameau "Les Arméniens" et, à proximité, son moulin sur le cours du ruisseau de Chazelles, sont sortis de l'anonymat au lendemain du tremblement de terre en Arménie, le 7 décembre 1988, lorsque le grand quotidien local "La Montagne" rappela à l'opinion leur existence et... tout le mystère entourant leur passé.
Vue du hameau Sur la départementale 103, qui coupe la D 528 reliant Espinasse à Bussières-près-Pionsat, l'indication du Moulin des Arméniens ne peut échapper à la vue de l'automobiliste. En empruntant sur la droite une autre route - qui semble sans issue - on découvre le hameau des Arméniens, un kilomètre plus loin, qui domine un paysage typiquement auvergnat, où il fait bon y vivre. Situé a plus de 600 m d'altitude, ce bourg n abrite en fait que trois familles, présentes depuis plusieurs générations et, par ailleurs, particulièrement accueillantes. Que ce soit la famille Dubosclard. dans la première ferme en arrivant dans le hameau, Camus, la seconde qui s est développée par une activité annexe (une scierie) ou encore Pascanet, aujourd'hui retraitée, aucune n'a en mémoire la présence d'Arméniens ici-même, malgré leur installation depuis au moins deux siècles. Personne se dénommant Desarméniens, nom pourtant très répandu dans le département, n'y a habité depuis le XIXe siècle. De l'histoire des Arméniens d'Auvergne, il ne subsiste que le nom d'un hameau, dont la création remonte à plusieurs siècles. Pourtant, les documents font défaut. Ils auraient disparu, dispersés ou détruits lors de la révolution de 1789. Seuls quelques témoignages semblent apporter certaines indications. Mais tout ceci demeure flou et mystérieux. 



Localisation : ( sources Google Map et Google Earth ) :





Le hameau des arméniens en 1760-1762 , extrait de l'atlas de Cassini : ( Gallica , BNF) : ( Vers le centre de l'image )



Le hameau des arméniens en 1815 , extrait de l'atlas de Cassini : ( Gallica , BNF)





Le village de Bussières








Photos Philippe Pilibossian (2018)
 

"LES ARMENIENS" UN VILLAGE D'AUVERGNE

Le hameau "Les Arméniens" et, à proximité, son moulin sur le cours du ruisseau de Chazelles, sont sortis de l'anonymat au lendemain du tremblement de terre en Arménie, le 7 décembre 1988, lorsque le grand quotidien local "La Montagne" rappela à l'opinion leur existence et... tout le mystère entourant leur passé.

Vue du hameau Sur la départementale 103, qui coupe la D 528 reliant Espinasse à Bussières-près-Pionsat, l'indication du Moulin des Arméniens ne peut échapper à la vue de l'automobiliste. En empruntant sur la droite une autre route - qui semble sans issue - on découvre le hameau des Arméniens, un kilomètre plus loin, qui domine un paysage typiquement auvergnat, où il fait bon y vivre. Situé a plus de 600 m d'altitude, ce bourg n abrite en fait que trois familles, présentes depuis plusieurs générations et, par ailleurs, particulièrement accueillantes. Que ce soit la famille Dubosclard. dans la première ferme en arrivant dans le hameau, Camus, la seconde qui s est développée par une activité annexe (une scierie) ou encore Pascanet, aujourd'hui retraitée, aucune n'a en mémoire la présence d'Arméniens ici-même, malgré leur installation depuis au moins deux siècles. Personne se dénommant Desarméniens, nom pourtant très répandu dans le département, n'y a habité depuis le XIXe siècle. De l'histoire des Arméniens d'Auvergne, il ne subsiste que le nom d'un hameau, dont la création remonte à plusieurs siècles. Pourtant, les documents font défaut. Ils auraient disparu, dispersés ou détruits lors de la révolution de 1789. Seuls quelques témoignages semblent apporter certaines indications. Mais tout ceci demeure flou et mystérieux.

Bussières au départ Desarméniens
Rattaché administrativement à la commune de Bussières-près-Pionsat, le hameau "Les Arméniens" a été sans aucun doute à l'origine de tous ceux qui portent aujourd'hui le nom de Desarméniens que l'on retrouve encore beaucoup dans le Puy-de-Dôme, dans les départements voisins et parfois dans le sud-ouest de la France. Mme Madeleine Gayon, ancienne institutrice à Saint-Marcel-en-Marcillat et historienne par la force des choses (elle étudie avec une patience exceptionnelle son arbre généalogique grâce auquel elle a relevé plusieurs Desarméniens aux XVII-XVIIIe siècles, dont l'un, Pierre Desarméniens fut curé de Fontanières, dans la Creuse, selon un acte daté du 10 septembre 1724) essaie d'expliquer la venue des premiers Arméniens 6 ou 7 siècles plus tôt. (1) II semblerait que le seigneur du Château de Rochedragon - Roche d'Agoux, en langue d'oc - non loin de Bussières, ait emmené avec lui, de retour de Croisade à la fin du XIIIe siècle, un groupe d'Arméniens afin de pouvoir utiliser leur savoir-faire dans le domaine de la filature et du tissage en particulier. Il les aurait installés dans un hameau abandonné depuis plusieurs années, pour cause d'épidémie. Aux nouveaux arrivants alors de défricher ces anciennes habitations et à faire fonctionner un moulin, plus bas. afin de subvenir à leurs besoins. (2) Selon l'arménologue FrédéricMacler, « c’étaient, peut-être, des négociants arméniens qui fondèrent un village. Ce que l'on sait, c'est que Marie de Lestrange, femme de Louis de Chazeron, vendit le château de Peyrudette, dans la Creuse, le 7 février 1786 à M. Bittard des Arméniens des Portes. Le fief des Arméniens, dont la famille Bittard avait pris le nom, était situé sur la commune de Bussières". (3) D'ailleurs, ne voit-on pas dans l'ancien cimetière de celle-ci la tombe de Bittard à côté de celle d'un Desarménien ? Significatif ! Haïg Berbérian va plus loin en reprenant à travers les colonnes de son journal "Abaka" (1949) l'interrogation d'un anthropologue sur l'origine du type oriental en Auvergne, en tenant compte que des Arméniens étaient venus s'échouer à une époque inconnue dans ce petit coin. Tout ceci ne semble pas très sérieux. Il est vrai, par contre, que des lecteurs portant le nom de Desarméniens ou autre de "La Montagne" se sont adressés à Mme Gayon afin de les éclairer sur leur éventuelle origine arménienne. Rude tâche pour cette passionnée de la région des Com-brailles, qui continue à découvrir des informations originales et intéressantes.
Les hypothèses sur leur présence dans cette région des Combrailles sont nombreuses et parfois contradictoires. M. Roger Chapeyron, maire de Bussières-près-Pionsat, très attaché à ce hameau dont l'histoire a retenu une ancienne présence d'Arméniens, donne une version proche de celle de Mme Gayon et manifeste l'espoir que son homologue voisin de Roche d'Agoux puisse la compléter. M. Mercier, maire de cette commune, n'en sait pas plus. L'énigme reste entière puisque les habitants du hameau en question ignorent tout de son histoire. Très coopératifs, ils me montrent tous les anciens objets qu'ils conservent jalousement. Aucun signe arménien, pas le moindre caractère de l'alphabet arménien..

Appel aux étudiants en histoire

Propriétaires du Moulin des Arméniens, M. et Mme Roger Chaput en ont cessé l'activité il y a près d'un demi-siècle. Installés ici depuis plusieurs générations, cette famille a construit, au début des années 1900, une ferme comme on en trouve dans toute la région, ayant connu ses heures de gloire. L'histoire du Moulin, bien qu'attachée à celle du hameau, garde quelques secrets, mais la présence d'Arméniens jadis est pratiquement incontestable. Au temps de sa splendeur, de mémoire d'homme, le hameau des Arméniens a réuni cinq familles dynamiques (au début du siècle) avec une trentaine d’enfants, qui faisaient espérer la pérennité du village. La crise des agriculteurs en France touche également "Les Arméniens" qui s'inquiètent de leur devenir et des 80 hectares qu'ils exploitent aujourd'hui. Des idées émergent pour tenter de donner une nouvelle vigueur au village, car le ton n'est pas à l'optimisme, à l'euphorie. L'histoire du hameau des Arméniens fait partie intégrante du patrimoine de l'Auvergne. Afin qu'elle soit reconnue comme telle et reste dans la mémoire des hommes, seul un travail d'historien peut rendre crédible le passé véritable de ce bourg passionnant, particulièrement curieux et attachant.

Edouard Mardirossian,

France-Arménie, numéro 116, octobre 1992

(1) domiciliée à La Petite Marche, à quelques kilomètres de Marcillat-en-Combraille (Allier)
(2) Les archives concernant les seigneurs de Roche d'Agoux se trouvent à la Bibliothèque de Clermont-Ferrand
(3) "Les Etrangers en France" (1919) de F. Macler, citation reprise par le journal "La Montagne" du 21 janvier 1989

Mise à jour : 2018







Génocide arménien : que s’est-il passé en 1915-1916 ?

Génocide arménien : que s’est-il passé en 1915-1916 ?



Survivants du génocide arménien rapatriés à Jérusalem en avril 1918 - Crédit : agbu via Flick'r


La proposition de loi pénalisant la négation des génocides dont le génocide arménien continue de faire des remous. Mais que sait-on au juste de cet évènement et pourquoi la Turquie rejette si fortement le terme de génocide ?

1. Un massacre débuté au XIXe siècle

Le génocide arménien a eu lieu d’avril 1915 à juillet 1916 et a coûté la vie à un million deux cent mille Arméniens, soit les deux-tiers de la population arménienne vivant en Turquie à l’époque. C’est l’un des premiers génocides du XXe siècle. Mais les exactions contre les Arméniens avaient commencé dès la fin du XIXe siècle.
A la veille de la grande guerre, la décadence de l’empire ottoman s’accélère. Pour consolider son pouvoir, le sultan Abdul-Hamid II attise les haines religieuses, à l’instar des derniers tsars de Russie.
Entre 1894 et 1896, comme les Arméniens réclament des réformes et une modernisation des institutions, le sultan en fait massacrer 200 à 250 000 avec l’aide des montagnards kurdes.
Un million d’Arméniens sont dépouillés de leurs biens et des milliers sont convertis de force. Des centaines d’églises sont brûlées ou transformées en mosquées… Le sultan tente de s’imposer en chef spirituel des musulmans en tant que calife. Mais il est déposé en 1909 par le mouvement des Jeunes-Turcs. Ces derniers lui reprochent de livrer l’empire aux appétits étrangers et de favoriser les Arabes.

2. Des tueries poursuivies par les Jeunes-Turcs

Les Jeunes-Turcs installent au pouvoir un Comité Union et Progrès dirigé par Enver Pacha, et désignent un nouveau sultan, Mohamed V. Le nouveau pouvoir donne au pays une Constitution laïque… ainsi qu’une devise empruntée à la France: « Liberté, Égalité, Fraternité ». Mais leur idéologie s’appuie sur un nationalisme exacerbé et notamment le « touranisme ».
Cette idéologie prône l’union de tous les peuples de langue turque ou assimilée, partout dans le monde et jusqu’en Chine : Anatolie, Azerbaïdjan, Kazakhstan… Cette doctrine s’appuie aussi sur une vision racialement homogène de la nation turque. Dès 1909, les Jeunes-Turcs s’attaquent aux Arméniens d’Asie : entre 20 000 et 30 000 d’entre eux sont tués à Adana le 1er avril 1909.
La guerre déclarée par le sultan le 1er novembre 1914 leur donne l’occasion de mettre en place leur projet d’épuration ethnique. Sous prétexte de déplacer les populations pour des raisons militaires, les Arméniens sont déportés vers Alep (en Syrie) dans des conditions telles que la plupart meurent en chemin.
Puis les massacres seront encore plus directement ordonnés. En 1914, le ministre de l’Intérieur Talaat Pacha ordonne l’assassinat des Arméniens d’Istanbul puis des Arméniens de l’armée, avant de s’attaquer aux Arméniens des sept provinces orientales.
Le télégramme du ministre à la direction des Jeunes-Turcs de la préfecture d’Alep est édifiant :
« Le gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie. Il faut mettre fin à leur existence, aussi criminelles que soient les mesures à prendre. Il ne faut tenir compte ni de l’âge, ni du sexe. Les scrupules de conscience n’ont pas leur place ici. »
Une « loi provisoire de déportation » du 27 mai 1915 fixe le cadre réglementaire de la déportation des survivants ainsi que de la spoliation des victimes.

3. Une réalité niée pour raisons politiques

Le gouvernement allemand, allié militaire de la Turquie, censure alors les informations sur le génocide. Et pour cause : l’Allemagne a placé durant le conflit pas moins de 12 000 hommes dans le pays. Ce n’est pas le moment de déstabiliser ce soutien stratégique.
Après la guerre, le traité de Sèvres, signé le 10 août 1920 entre les Alliés et l’empire ottoman, prévoit la mise en jugement des responsables du génocide.
L’arrivée au pouvoir le 1er novembre 1922 de Moustafa Kémal (surnommé plus tard Atatürk, « père des Turcs« ) entraîne une amnistie générale, le 31 mars 1923. Il faut dire que de nombreux fondateurs de la nouvelle République sont issus du mouvement des Jeunes-Turcs  et Kémal ne souhaite évidemment pas se fâcher avec eux.
Depuis cette époque, la République turque ne nie pas la réalité des massacres mais en conteste la responsabilité et surtout rejette le terme de génocide. Il s’agit pour la Turquie actuelle d’une cruelle conséquence de la guerre, mais pas d’un acte prémédité et formalisé.
Aujourd’hui encore, de nombreux hommes politiques turcs sont issus du mouvement des Jeunes-Turcs, d’où leur réticence à revenir sur cet épisode qui met en lumière la responsabilité de leur parti politique.
Par ailleurs, reconnaître le génocide arménien implique des enjeux financiers et territoriaux pour la Turquie. La reconnaissance du génocide ouvrirait la voie à des demandes de dommages-intérêts pour les préjudices humain, moral et matériel, comme ce fut le cas pour l’Allemagne après la Shoah.
Le pays pourrait aussi être forcé de restituer des territoires à l’Arménie, ce dont le gouvernement d’Ankara ne veut bien sûr pas entendre parler…


Source : Ca m interesse





Cinéma : Films , concernant les Arméniens , de la période 1904 - 1926






* Le bourreau turc – George Méliès (1904) : Le bourreau turc – George Méliès (1904)

* La fin d'un tyran ( 1909 ) :

* Orient sanglant ( février 1915 ) : ( Ariounod Arevelk , Bloody Orient ) (A. Arkadov , E Beskin)

* Sous le joug kurde ( ( Under the Kurdish Yoke ) La Tragédie de l'Arménie turque, A. I.   Minervin, octobre 1915) : 
   ( http://www.cinefil.com/film/la-tragedie-de-l-armenie-turque ) , projeté en juillet et septembre 1993 , centre Georges Pompidou.

* The despoilers : ( 1915 ) : Lien

* Ravished Armenia / le Martyre d'un peuple : (1919 / 1926 ) : Lien

* Karen Jeppe, rescuing Armenians in the desert of Der Zor ( 1926 ) : Lien

La région Bretagne , l'Hermine et l'Arménie

Le drapeau de la Bretagne, plus connu sous le nom de Gwenn ha Du également orthographié Gwenn-ha-Du (littéralement « Blanc et Noir » en breton), est de facto le drapeau et le pavillon de la région Bretagne et de la province historique de Bretagne. Son nom en gallo est Blanc e Neirr. Il se compose de neuf bandes horizontales noires et blanches d’égales largeurs, disposées alternativement et d’un canton supérieur (côté mât) de couleur blanche parsemé d'une multitude de mouchetures d'hermine.
Le premier Gwenn ha Du est créé entre 1923 et 1925 par Morvan Marchal, architecte et militant nationaliste breton. Le nombre de mouchetures d'hermine et leur forme n'est pas fixé, la version la plus répandue comprend onze mouchetures arrangées selon trois rangées horizontales.






Extrait du dictionnaire étymologique de la langue française , Morand, Barthélemy. 1861 : 






Hermine : Sf , Petit animal rare, blanc , à queue noires; fourrures du blason ( de l'anc fr , ermine, hermine , ermin, Arménien; parce qu'il y a beaucoup de ces animaux en Arménie, et que ces sortes de peaux étaient apportées d'Arménie. Quand le nom d'un objet est fait de celui de la localité d'où il provient. Il faut se garder de méconnaître cette origine et d'en chercher une autre dit un auteur . 
Personne ne doute que dinde ne vienne de poulet d'Inde; mais le vieux mot hermine ayant été remplacé par arménien, tout le monde ne sait pas aussi bien que ce mot est l'origine de l'hermine , l'arménienne appelée aussi le rat d'arménie. En latin HArmenia pour Armenia, Arménie; ermenia , peau du rat pontintoison arménienne , hermine ; ital ermellino, hermine , anc cat hermini , esp. armino , port. arminho, langue des troubadours hermin, ermini , ermi, hermine






Arménie : Contrée d'Asie. C'est un des pays les plus beaux, les plus fertiles, les plus anciennement peuplés de la terre.[Du latin Armenia ; l'arménie;Armenius, Arménien, d'Arménie;

mots dérivés du grec Armenia, l'Armenie , Armenios, Arménien. L'origine du nom d'Arménie est extrêmement difficile à déterminer, on peut même dire qu'il est impossible de le faire d'une manière satisfaisante, selon l'opinion de Saint Martin.


1/ Les habitants se donnent à eux-mêmes le nom de Haï et à leur pays celui de Haïasdan; ils prétendent dit Eyries, que celui d'Arménie vient d'Aram , un de leurs anciens rois, qu ise rendit célèbre par de grandes conquêtes e que les écrivains grecs appelèrent Armen. On raconte d'Aral , dit Moyse de Khoren , beaucoup de traits de courage et de belle actions qui étendirent dans tous les sens les limites de l'Arménie. c'es de son nom, ajoute-t-il que vint celui de l'Arménie.

2/Suivant la chronique géorgienne de Waktang, les Arméniens et les Géorgiens tirent leur origine de Haïg et de K'harthlos, fils de Thaglhath, quatrième descendant de Japhet. Ces deux patriarches , fuyant la tyrannie de Bélus , en 2017, vinrent s'établir avec toute leur famille, le premier dans les montagnes du pays d'Ararat, auquel son sixièlme successeur, Aram , donna le nom d'Arménie; et le second un peu au-dessous du confluent de l'aragwi et du Kour.

3/En parcourant la succession des anciens rois d'Arménie, Joh. Joachim Schroeder observe que le sixième , nommé Harma , et contemporain d'Abraham, donna son nom à l'Arménie, qui portait auparavant celui d'Haïk.

4/Bochart croit que l'Arménie était appelée Mini ou Minni par les Hébreux et Haramini par les Chaldéens, et que Haramini, Arménie, signifie la montagne de Mini. en hébr. har montagne

5/De Brosses soutient que le nom Arménie signifie dans la langue du pays, montagne de la lune , et que ce nom lui a été donné à cause d'une grande montagne , apparement l'Ararat, sur laquelle les habitants allaient 
adorer cette planète .

6/D'autres prétendent que ce fut un Pélasge de Théssalie , Armenus, qui donna son nom à l'Arménie.

7/D'autres disent qu'elle tire son nom d'Arminius, ville de thessalue , située entre Larisse et Phères.

8/D'autres soutiennent que Aram petis fils de Noé eut en partage l'Arménie et lui donna son nom.

9/en Hébreux haram signifie , il fut haut élevé , c'est pourquoi quelques hébraïsants en dérivent le nom de l'Arménie , pays élevé.

10/Un autre conjecture que l'Arménie reçut ce nom d'Armenius , nom d'un compagnon de Jason le Thessalien, ou du grec arménou , voile agrès. Johanneau partage cette dernière

11/L'abbé d'Iharce de Bidassouet affirme qu'Arménie est un mot basque qui signifie à la portée de la main. 

12/et Scrieck, que c'est un mot scythique, que armen chez les Scythes et Armin chez les celtes ont signifié sur les bras que l'Arménie a été comme le bras , le soutien du monde où furent reçus les restes des vivants qui échappèrent au déluge.

13/ la tour d'Auvergne s'est persuadé que le nom d'Arménie répond au celto-breton arméné, la montagne par excellence le lieu montagneux et armeneou , les hauteurs, les montagnes . en arabe et en persan Ermeni , Arménien ; en latin. Ermenii , Eminii , 
anc. f. Hermines, Arméniens. Anc.fr Hermenie , Hiermeni, Iermenie, Arménie et Ermin , Arménien.



Quelques drapeaux , blasons et château avec l’hermine comme symbole :

Armes de Louis XII et Anne de Bretagne






le Château de l'Hermine (Vannes) :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_l%27Hermine_(Vannes)


Le blason de la ville de Rennes :





Le blason de la ville de Brest :


100px-Blason_Brest%2829%29.svg.png




Blason de Pierre Ier de Bretagne :


100px-Blason_Pierre_Ier_de_Bretagne.svg.png



Timbre postal :








Sources :
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_de_la_Bretagne
Source : Pierre_Ier_de_Bretagne
Lexilogos : http://www.lexilogos.com/bretagne_drapeau.htm

Film : Ravished Armenia 1919

GENOCIDE ARMENIEN Ravished Armenia
The Story of Aurora Mardiganian.




Ce film a été tourné en 1919, réalisateur : Oscar Apfel . C'est le premier film sur le génocide des Arméniens de 1915 basé sur le témoignage d'Aurora Mardiganian paru dans un livre ( très rare ) en 1918 :

Couverture : ( le rectangle blanc : pour eviter la copie de l'image : il y a d'ecrit , http://www.imprescriptible.eu )
Il existe plusieurs rééditions de ce livre , notamment en 1997 , disponible sur les sites de ventes en ligne .






Actuellement , il est très difficile de trouver le film dans sa totalité ( Ancien support de film était au nitrate ) .
Quelques extraits ont pu être regroupés dans plusieurs DVD : 15 mns puis après avoir retrouvés d'autres extraits en 2009, 24 mns ) dont voici la jaquette :





On peut y voir les soldats arméniens de l'armée Ottomane être désarmés , des civils fusillés , des chrétiens ainsi qu'un prètre enfumés puis brulés vifs, des civils déportés dans le désert , on peut aussi visualiser des femmes empalées.
Sur plusieurs plans , on peut y voir Aurora , vendue comme esclave ( pour 85 cts ) , à la fin du film, crucifiée .






Dans la version la plus courte , on peut y remarquer des images furtives : 





Le film a été projete en France sous le titre 'Le martyre d'un Peuple' .
Cinéma : Omnia-Pathé de Lille : rue esquermoise / rue du Pas , Lille .
Le chat est le symbole de la Société : Black Cat Film .
( Revue 'Les Spectacles' édités à Lille en 1928 ) 




Autre image furtive :



Martyre d'un peuple , la plus grande tragédie de l'Histoire .

( L'image est à l'envers dans le film , aucune modification informatique n'y est apportée : effet mirroir , notamment )




Sources :





La plus grande tragédie écrit en Arménien :



Video : 














Film : The Despoiler ( Châtiment ) 1915












Le film

Réalisé par Reginald Barker d'après un scénario original de J. G. Hawks et Thomas Harper Ince, The Despoiler (1915) est un drame supervisé par Thomas H. Ince pour la société de production New York Motion Picture Corporation - Kay-Bee. Tourné de mi-août 1915 à fin octobre 1915, il est distribué aux États-Unis par la Triangle Film Corporation à partir du 15 décembre 1915.

En France, le film est distribué à partir du 18 mai 1917 par Les Établissements Louis Aubert sous le titre Châtiment.

Résumé : Postées à la frontière turco-arménienne, les troupes kurdes du Khàn Ouârdaliah (Frank Keenan) sous le commandement du colonel allemand Franz von Werfel (Charles K. French), opèrent pour le compte des empires centraux. Les deux bandits pénètrent en Arménie, semant l'épouvante dans Kérouassi. Les femmes et les enfants se réfugient dans une abbaye, les notables sont arrêtés : s'ils ne livrent pas tous leurs biens, leurs femmes et leurs filles seront emmenées en captivité. Or, dans le tumulte de l'invasion, Béatrice, la fille du colonel (Enid Markey), qui cherchait à rejoindre son père, trouve elle aussi refuge dans l'abbaye. Les otages n'ayant pas cédé au chantage, von Werfel livre l'abbaye à la fureur de Ouârdaliah. À condition que ses compagnes soient épargnées, Béatrice accepte de se livrer au Khân - qui la convoite. Au terme de l'horrible sacrifice, la jeune fille, à demi-folle, profite du sommeil de son tortionnaire pour s'emparer de son arme et, après une prière d'absolution, le tue. Aveuglé par la vengeance, von Werfel fait fusiller la coupable avant de comprendre qu'il s'agissait de sa propre fille. Accablé, il épargne les malheureuses captives et entraîne ses mercenaires vers d'autres destinées.

La Cinémathèque française conserve une copie d'exploitation nitrate d'époque teintée, pour la distribution en France, comme l'attestent les cartons en français montés directement dans l'élément.

Cet élément, de quatre bobines, est hybride : les bobines 1 et 2, à l'exception de quelques plans, sont tirées d'un contretype (élément intermédiaire dans ce cas précis issu d'une copie), tandis que les bobines 3 et 4 sont, elles, tirées directement du négatif original.

Cette copie est en mauvais état : elle comporte de nombreuses stries et rayures ainsi que des traces de bactéries, des perforations sont piquées voire arrachées par endroits et les bobines 1et 2 sont atteintes de décomposition active. Cependant cette copie est, semble-t-il, l'unique élément filmique localisé.

Les négatifs des films Triangle étaient expédiés à la Western Import Company1 basée à Londres, pour le tirage des copies pour l'étranger. Monatfilm, vendeur exclusif des films Triangle pour la France et la Suisse, possédant aussi un bureau à Londres, aurait vendu le film au distributeur Louis Aubert, exploitant pour la France.



Sources : http://www.cinematheque.fr

La sous commission de l'onu et le genocide des armeniens



ONU : La sous-commission et le génocide des Arméniens :




Le 29 août 1985 , la sous-commission de l'ONU a voté un rapport mentionnant le génocide des Arméniens de 1915 : le rapport Whitaker a été adopté par 14 voix pour , 1 contre et 4 abstentions.

A/ le rapport Whitaker .

B/ le rapport de la sous-commission : ( incluant le rapport Whitaker )
Version Française :
English Version

C/ La presse :
Journal de Genève du 30 août 1985
Journal Le Monde du 31 août 1985
Journal Le Monde du 22 août 1985
Journal Le Monde du 20 août 1985

D/ Livres :
Le génocide des Arméniens devant l'ONU

E/ Archives de la République Française :

Source : Archives Assemblée Nationale :
14244. — 29 avril 1965 . — M. Krieg attire l'attention de M . le ministre des affaires étrangères sur la dignité avec laquelle les Arméniens résidant en France et les Français d'origine arménienne viennent de
célébrer le cinquantenaire des massacres qui, d'avril 1915 à 1918, coûtèrent la vie à un million cinq cent mille Arméniens vivant en Turquie. Aucune réparation matérielle ni morale de ce génocide qui
fut le premier du XXème siècle et servit d'exemple, par son impunité, à ceux auxquels se livrèrent ensuite les nazis, n'ayant jamais été offerte au peuple arménien, il lui demande ce que compte faire le
Gouvernement français pour saisir l 'O. N. U . de cette question.


Source : Archives Assemblée Nationale :
15273 . — 30 juin 1965 . — M. Ducoloné rappelle à M. le Premier ministre que les Arméniens résidant en France et les Français d'origine arménienne viennent de célébrer dans la dignité le cinquantenaire des massacres de 1915 -1918, au cours desquels un million cinq cent mille Arméniens de Turquie périrent. Ce génocide, le premier du xx' siècle, est demeuré impuni, et ni les familles des
victimes ni la communité arménienne n'en ont jamais reçu réparation . Il lui demande ce que le Gouvernement compte faire pour que ce génocide soit stigmatisé internationalement comme un crime
contre l'humanité, et pour qu'ainsi réparation puisse être donnée aux Arméniens,

source : Archives Assemblée Nationale :
12578. — 17 février 1979. — M. Jean Poperen attire l 'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur le rapport, relatif à la prévention et à La répression du crime de génocide, rédigé par la
sous-commission de l 'ONU. chargée de la lutte contre les mesures discriminatoires et de la protection des minorités . Le rapport préliminaire contenait, en effet, un paragraphe qui rappelait les massacres arméniens survenus en 1915, le premier génocide du XXe siècle .Il appparait aujourd 'hui que, sous la pression du Gouvernement turc. le paragraphe 30 ne figure plus dans ce rapport . Ce
retrait constitue une falsification historique inacceptable pour tous ceux qui militent en faveur du respect et de la défense des droits de l'homme et pour la reconnaissance du droit à l 'existence et à
l 'indépendance de tous les peuples. Il lui demande, en conséquence, s 'il compte demander au représentant de la France, qui participera à la commission des droits de l 'homme de l 'ONU, à Genève, dans quelques jours, d'exiger la réinsertion du paragraphe 30 dans le rapport définitif et la condamnation du génocide arménien par les instances internationales.


Source : Archives Assemblée Nationale :
Politique extérieure (Turquie)
28 avril 1986 . - M. Roland Blum attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur le fait que le rapport Whitaker § 24 à la sous-commission des Droits de l'homme à l'O.N .U . a été adopté, ce qui constitue une reconnaissance officielle du génocide arménien par l'O .N .U . II lui demande s'il envisage durant cette législature de déposer un projet de loi afin que soit reconnu officiellement par la France le génocide arménien perpétré par le Gouvernement turc en 1915 . Un tel projet rendrait justice au peuple arménien et serait un hommage à nos compatriotes d'origine arménienne qui depuis plusieurs générations ont contribué par leur travail et leur civisme au rayonnement de la France.



F/ Sources :
- Report of the Sub-Commission on Prevention of Discrimination and Protection of Minorities on its 38th session, Geneva, 5-30 August 1985 : Lien
- Wikipedia : Lien
- The Genocide Word by Raphael Lemkin : Lien Youtube


Film : Karen Jeppe, rescuing Armenians in the desert of Der Zor : ( 1926 )

Film muet Danois de Karen Jeppe sauvant des Arméniens dans le désert :

Karen Jeppe, rescuing Armenians in the desert of Der Zor : ( 1926 )



Karen Jeppe’s film: Astrig’s story

Karen Jeppe

Les camps de concentration sous l'empire ottoman 1915-1920



Un chapitre méconnu du génocide des Arméniens de 1915 est celui de l'existence des camps de concentration :


Voici la liste des camps de concentration sous l'empire Ottoman ( 1915 - 1920 ) :
Certains camps servirent exclusivement de camps de transit .

  • Le camp de Bozanti
  • Le camp de Mamoura
  • Le camp d’Islahiyé
  • Les déportés des chantiers de l’Amanus
  • Le camp de Radjo, Katma et Azaz
  • Les camps de Bab et d’Akhtérim
  • Les camps de Lalé et Téfridjé
  • Le camp de Mounboudj ( Manbidj )
  • Le camp de Mârra
  • Le camp de Ras ul-Aïn
  • Le camp de Meskéné
  • Le camp de Dipsi
  • Le camp d’Abouharar.
  • Le camp de Hamam.
  • Le camp de Sébka/Rakka
  • Les camps de Deir-Zor/Marat.
  • Les camps de camps de Sébil et Karlık




Plan : Affichage en plus grand en cliquant sur l'image :


Plus d'informations :
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p1e
http://en.wikipedia.org/wiki/User:Fadix/List_of_Armenian_concentration_camps


GENOCIDE ARMENIEN : Confiscation des biens des réfugiés arméniens par le Gouvernement Turc - Mandelstam - 1929

GENOCIDE ARMENIEN : Confiscation des biens des réfugiés arméniens par le Gouvernement Turc - Mandelstam - 1929




PREFACE :
Sous l’oeil indifférent des puissances signataires du Traité de Lausanne et de la Société des Nations, une grande injustice a été commise et continue à se commettre envers les Arméniens originaires de Turquie qui se trouvent à l’étranger : ils sont privés du droit (le rentrer au pays où leurs ancêtres avaient leurs foyers bien avant l’arrivée des Turcs, et où toutes leurs propriétés sont confisquées et mises en vente au profit de l’Etat turc. Après avoir subi des calamités inouïes pendant et après la guerre, après avoir perdu un million des leurs sur les routes des déportations en masse et par des massacres, les Arméniens, qui ont été les seuls des participants de la grande guerre à n’obtenir aucune justice et aucune réparation, malgré les promesses solennelles qui leur avaient été faites par les Alliés et les résolutions unanimes votées en leur faveur par la Société des Nations, espéraient au moins que l’amnistie proclamée par le Traité de Lausanne et la reconnaissance par la Turquie du droit des minorités placé sous la sauvegarde de la Société des Nations, leur permettraient de rentrer en possession des derniers biens qui leur restaient. Ce dernier espoir a été déçu et il leur est douloureux de voir que leur bannissement perpétuel et la confiscation de leurs propriétés ne semblent pas émouvoir la Société des Nations, à laquelle ils s’étaient adressés dès les premiers jours. Par tous les moyens en son pouvoir, le Comité Central des Réfugiés Arméniens en a appelé à la Société des Nations. (Voir en annexe le texte de ses principaux appels : requêtes, pétitions, mémoires, etc.). L’affaire des biens dits abandonnés, portée devant le Conseil de la Société des Nations lors de la session de décembre 1925, a été renvoyée au Comité du Conseil sur une brève observation du délégué de la Turquie, et, depuis, reste en suspens. Nous ne savons au juste quelles sont les bases juridiques sur lesquelles s’appuient les organes compétents de la Société des Nations pour ne pas donner suite à nos revendications. Mais nous avons pensé qu’il était de notre devoir de solliciter l’avis d’éminentes personnalités juridiques sur la thèse que nous soutenons devant la Société des Nations, et à ces fins nous nous sommes adressés à MM. Gidel, de Lapradelle, Le Fur et Mandelstam.

On trouvera leurs réponses dans les pages qui suivent. On verra que les thèses que le Comité Central des Réfugiés Arméniens a soutenues devant la Société des Nations se trouvent confirmées par l’avis compétent de spécialistes autorisés du droit international. Nous soumettons cette consultation à l’attention des organes compétents de la Société des Nations, ainsi que de tous ceux pour qui la justice n’est pas un vain mot.

Pour le COMITÉ CENTRAL DES RÉFUGIÉS ARMÉNIENS

Paris, le 15 août 1929. Le Secrétaire général

Il, square Alboni (16e). LÉON PACHALIAN




Téléchargement du Pdf :
Source : https://drive.google.com/file/d/1NqU2-0GtEWowbxdEcalexh582iAuPJtM/view?usp=sharing

L'Arménie, la Turquie et la TARC ( Turkish Armenian Reconciliation Commission )



La commission Armeno-turque :


La Turquie réclame une commission d'historiens pour étudier les faits de 1915 .

Mais en 2001 , une commission s'est deja réunie : la TARC .

Mais pourquoi la Turquie voudrait-elle aujourd'hui d'une nouvelle commission ?
Les conclusions de la première sont-elles en sa défaveur ?



Turkish Armenian Reconciliation Commission : Commission de réconciliation


les conclusions de cette commission : les conclusions






Les lois de déportation dans l'Empire Ottoman






Les lois de déportations dans l'empire Ottoman :


Les lois de déportations dans l'empire Ottoman et par la suite , les lois Ottomanes :

30 aout 1880 : décret interdisant aux journaux arméniens et aux auteurs des demandes officielles d’user du nom « Arménie » en motivant qu’il n’y en a pas et qu’il aura jamais sur le territoire de l’Empire Ottoman d’unité administrative portant ce nom .
le Génocide du peuple Arménien dans l'empire ottoman HAYK GHAZARIAN erevan 2005 .

16 mai 1915 :
concernant les instructions relatives aux biens mobiliers et immobiliers abandonnés par les Arméniens déportés, la loi prévoit l'installation de réfugiés turcs dans ces demeures et sur ces terres.
( http://www.imprescriptible.fr/aram/chronologie )

27 mai 1915 : La presse stambouliote annonce la promulgation de la « loi provisoire de déportation ».
** (Osmanli Belgelerinde Ermeniler, 1995 :33-35; Takvim-ı Vakayi, n° 2189, 1er juin 1915).

10 juin 1915 :
Publication d’une directive instituant des commissions locales chargées de la « protection » des « biens abandonnés » des déportés.
*** (Askeri Tarih Belgeleri Dergisi, n° 81 (décembre 1982), doc. 1832 ; Dündar, 2006 :264).

26 septembre 1915 : Adoption de la « loi provisoire relative aux biens, dettes et créances des personnes
qui ont été déportées », préparée par la Direction de l’Installation des Tribus et des Emigrés, attachée au
ministère de l’Intérieur, instaurant les commissions des Emvali Metruke (« biens abandonnés »).
*** (Takvim-ı Vakayi, n° 2303, 14/27 septembre 1915 :1-7).

8 novembre 1915 : Adoption du « Règlement relatif au mode d’exécution de la loi provisoire du
13 septembre 1331/1915 sur les commissions de liquidation des biens laissés par les déportés, et leurs
attributions », s’apparentant à un décret d’application.
*** (Takvim-ı Vakayi, n° 2343, du 28 octobre/10 novembre 1915, en 25 articles).

21 janvier 1920 : Une « Loi de restauration des propriétés arméniennes », comprenant trente-trois
articles, est adoptée par le Parlement ottoman, mais ne sera jamais appliquée.
*** (T.V. n° 3747, 25 janvier 1920, p. 6, col. 1 et 2).

20 avril 1922: prévoit la confiscation en Cilicie de tous les biens appartenant aux personnes qui avaient ‘quitté’ la région ;

25 avril 1923 :
Loi sur « les propriétés abandonnées » qui prévoit la confiscation de tous les biens abandonnés par les Arméniens absents du pays, quels que fussent la date, le motif et les conditions de leur départ.

Septembre 1923 :
Une loi prévoit que les Arméniens qui ont émigré en Cilicie et des provinces orientales ne pourront plus retourner chez eux.

23 mai 1927 :
Exclusion de la nationalité turque de tous ceux qui, lors de la guerre de l'indépendance, n'y ont pas pris part ou qui sont restés à l'étranger entre le 24 juillet 1923 et la date de la promulgation de cette loi.

Loi de 1934:
Interdiction aux citoyens turcs de porter des noms étrangers
( http://www.armenews.com/article.php3?id_article=71622 )


Voir aussi :
Confiscation des biens des réfugiés arméniens par le Gouvernement Turc - Mandelstam - 1929

Chronologie ( imprescriptible.fr ( I ) )

Chronologie ( imprescriptible.fr ( II ) )









Les dix commandements qui ont mené au genocide armeniens






Les dix commandements qui ont mené au génocide des armeniens :


Extrait du livre de A. Beylerian, Les grandes puissances, l’Empire ottoman et les Arméniens dans les archives françaises (1914-1918), Paris 1983, pp. XXIX-XXX. Les Britanniques obtinrent une copie de ce texte à Constantinople, après l’armistice de Moudros ( Foreign Office 371/4172/31307 )

Comme un document conservé dans les archives britanniques nous l’indique, c’est en effet après les combats de Sarikamich que s’est joué le sort des Arméniens de Turquie, au sein d’un réunion strictement secrète entre Jeunes Turcs, vers le début de janvier 1915. Seuls présents, Talaat, le Dr Bahaeddin Chakir, Ismaïl Djambolat, préfet de Constantinople, le Dr Nazim et le colonel Seyfi, sous-directeur de la section politique au ministère de la guerre, adoptent, après en avoir longuement délibéré, les « dix commandements » dont nous donnons ci-dessous le texte in extenso, traduit de l’anglais* :


1.En s’autorisant des articles 3 et 4 du CUP, interdire toutes les associations arméniennes, arrêter ceux des Arméniens qui ont, a quelque moment que ce soit, travaillé contre le gouvernement, les reléguer dans les provinces, comme Bagdad ou Mossoul, et les éliminer en route ou à destination.

2.Confisquer les armes.

3.Exciter l’opinion musulmane par des moyens appropriés et adaptés dans des districts comme Van, Erzeroum ou Adana où il est de fait que les Arméniens se sont déjà acquis la haine des musulmans, et provoquer des massacres organisés, comme firent les Russes à Bakou.

4.S’en remettre pour ce faire à la population dans les province comme Erzeroum, Van, Mamouret-ul Aziz et Bitlis et n’y utiliser les forces militaires de l’ordre (comme la gendarmerie) qu’ostensiblement pour arrêter les massacres ; faire au contraire intervenir ces mêmes forces pour aider activement les musulmans dans des conscriptions comme Adana, Sivas, Brousse, Ismid et Smyrne.

5.Prendre des mesures pour exterminer tous les mâles au-dessous de 50 ans, les prêtres et les maîtres d’école ; permettre la conversion à l’Islam des jeunes filles et des enfants.

6.Déporter les familles de ceux qui auraient réussi à s’échapper et faire en sorte de les couper de tout lien avec leur pays natal.

7.En alléguant que les fonctionnaires arméniens peuvent être des espions, les révoquer et les exclure absolument de tout poste ou service relevant de l’administration de l’Etat.

8.Faire exterminer tous les Arméniens qui se trouvent dans l’armée de la façon qui conviendra, ceci devant être confié aux militaires.

9.Démarrer l’opération partout au même instant afin de ne pas laisser le temps de prendre des mesures défensives.

10.Veiller à la nature strictement confidentielle des ces instructions qui ne doivent pas être connues par plus de deux ou trois personnes.



Source : Imprescriptible

Le Camp de concentration de MESKENE.

Génocide Arménien : L’Etat Major turc publie une carte de Meskene et de Deir Ez Zor datant de 1916 Le septième volume des documents d’archiv...